dimanche 20 décembre 2009


Oublie tes erreurs et tes peurs, je les efface. A chaque faux pas que tu feras, je tomberai à ta place. Mon seul plaisir sera de t'offrir une vie idéale sans peine et sans mal. J'ai découvert qui je suis, tout a changé le jour où nos chemins ce sont croisés. Et si jamais le monde t'es trop cruel, je serai là toujours pour toi. Je ferai un monde où tout ira bien, tu ne seras jamais seule, tu ne manqueras de rien. Je voudrais pouvoir tout savoir pour te donner une vision plus claire de ce mystère que l'on appelle la vie. Sur tous les chemins de ta vie, dans le désert ou sous la pluie, que tu viennes d'un château, de nulle part ou d'un ruisseau, quand tu voudras je serai là. Je serai là si tu veux, comme ces rêves qui rendent heureux, pour faire d'un jour le plus beau jour de ta vie. Dans le souffle d'un vent géant, dans le sourire du printemps, dans tes moments de solitude, dans le confort ou la vie trop dure, je serai là. Dans tes yeux ou dans ton sommeil, quand tu dors, quand tu te réveilles, quand tu voudras je serai là. Que tu sois là ou pas, dans les moments de faiblesses comme dans les moments de bonheur, rien que pour toi* je serai là.

[ Je t’aime. ]

vendredi 18 décembre 2009


Ce jeune afro-allemand d’une vingtaine d’années puise dans la soul, le reggae, le funk, les guitares folk et rythmes hip hop pour inventer sa propre musique. Il ose pratiquer une musique balançant entre tradition et modernité, entre roots et modernité.
PATRICE, un prénom, une personnalité à retenir.


On a tous quelqu’un qu’on admire plus que tout & moi c’est LUI.
Patrice, MON Patrice, mon marchand de rêve.
Je l’ai vu pour la première fois à St Nolff et malgré les autres artistes présents : Ska-P, Keziah Jones, Peter Doherty et beaucoup d’autres, que j’adore aussi & qui ont énormément de talent eh bien c’était LUI le Prince du Festival.
Traverser une foule incroyable pour se retrouver à quelques mètres de lui, l'attendre avec les larmes aux yeux, et puis le regarder sans baisser les yeux, se dire qu’il est là juste face à nous, qu’une simple barrière nous sépare & chialer de bonheur, étouffer dans cette foule mais enfermer dans cette bulle, les yeux qui pétillent, le sourire aux lèvres, être dans un autre monde, oublier tout l'reste autour, ne voir plus que lui et le bouffer du regard, chanter ses chansons que l'on connaît par coeur, hurler de bonheur, crier son nom, ne pas réaliser, puis le regarder partir avec cette envie de le rattraper. Et regarder les vidéos en boucle, pleurer tellement c’est beau.
Ce moment est indescriptible, ce sentiment est inexplicable. J’attends avec impatience les nouvelles dates de sa tournée.
Regarder des photos d’lui quand ça va pas, écouter ses chansons & retrouver ce sourire niais.

Lui, c’est un PUR bonheur, le vrai, MON bonheur.

lundi 14 décembre 2009


- K A M E R <3 -

[ 14 Avril 2008/ 10 Mai 2008. ]

Orphalinat St Jean de Deïdo


Parler de moi sans parler du Cameroun ? C'est juste impossible !
C'était vraiment une expérience unique et inoubliable, je ne regrette rien, je n'ai qu'une envie c'est retourner en arrière! J'ai découvert un pays magnifique, un mode de vie différent et pas facile à vivre tous les jours et ça m'a tout simplement ouvert les yeux sur beaucoup de choses ... T’apprends à faire avec les seuls moyens que tu as et tu t’en contentes. Une grande précarité : ne pas avoir toujours suffisamment à manger sur la table, prendre des douches froides avec les rats ou bien ne pas pouvoir se laver pendant 2/3 jours quand il y a des coupures d’eau et qu‘il n‘y a plus de réserves, se servir de sceau d’eau comme chasse d’eau, devoir résister à cette chaleur étouffante la nuit lorsqu’un orage comme je n’ai jamais vu ailleurs coupe l’électricité, autrement dit les ventilos, ne pas avoir de contacts avec l’extérieur donc pas de contact avec la France & j‘en passe… Mais à côté de tout ça, il y a l’amour de 50 enfants, une complicité, des confidences, des rires, des larmes, un lien fort, quelque chose de vrai et sincère, un sentiment qui ne s’explique pas mais qui se vit tout simplement. Deux capitales où j'ai découvert le marché, le vrai, avec tous ces étalages, ces chemins boueux et putain que c’est bon! Un coin de paradis appelée Kribi, une île magnifique où tu peux traverser les chutes de la Lobé en pirogue <3.








Malgré, la précarité, le bonheur est là, présent sur le visage de tous ces Camerounais. Rien qu'en leur ramenant des valises remplies de vêtements, de jouets, de fournitures scolaires et de médicaments, ils étaient HEUREUX.
C’est aussi des fous rires assurés. Comme ramener une chèvre vivante du marché, la mettre dans le coffre et la laisser vous baver dessus tout le trajet, supporter des odeurs très particulières et se rendre compte qu’elle a pissée sur tous les aliments qu’on a galéré à porter sous une chaleur infernale mais les manger quand même =). C’est aussi sortir en boîte sans l’accord de la Sœur, donc escalader le mur et glisser sur les rambardes et rentrer à 5h du matin (l’heure où les Sœurs se réveillent pour la prière) sans passeport car biensur on s’les fait voler une semaine avant de rentrer donc on a doit tout avouer et cette chose là me revient =). Ou bien aussi, être à 9 dans un taxi et biensur les gens là-bas non pas le permis et n'ont pas de code de la route donc contente d'être toujours en vie, se faire appeler les filles de Sarko partout où tu passes, te faire demander en mariage 50 fois par jours, ou encore voir une petite de l’orphelinat rentrer ( Kora =D) dans notre chambre, nous jetter des sous-vêtements (hideux =D) et nous voler de la nourriture (du troque quoi !) puis la voir partir en courant sans rien comprendre =D.








C’est aussi un pays où tu goûtes à toutes les spécialités comme le plantin, les arachides mais aussi des choses que tu ne pourras JAMAIS digérer mais que tu manges tous les jours comme le Makabos que tu galères à épelucher et qui tâche les mains. J’ai aussi eu la chance d’aller au village où j’ai pu voir les plantations, voir des habitations complètement différentes, observer les Camerounais fabriquer l’huile, et j’en passes… Mais surtout boire du champagne au p’tit dej’ pour nous accueillir Héhé! J’ai pu fêter mon 18 ème anniversaire comme il se doit loin des gens que j’aiment mais entourée par tout l’amour des ces enfants, & cette soirée fût tout simplement inoubliable même si j’ai finis au lit lendemain avec 40 de fièvre, 9 de tension, inconsciente, et des malaises qui ne cessaient pas. Eh oui il faut être solide !








La vie là-bas est tout simplement magique. Participer à la cuisine, faire la vaisselle dans une bassine accroupie par-terre, laver le linge à la main, et faire le ménage avec des bambous, c’est difficile mais ça ne devient même plus une corvée avec Eux*! J’aimerais pouvoir tout dire, tout faire partager, mais il y eu tellement de choses en l'espace d'un mois… et il faut le vivre pour le comprendre! Un retour en France plus que difficile et ça l‘est encore aujourd‘hui, 1 an et demi après! Je me suis tellement attachée à tous ces gens, ces enfants. La séparation a été un vrai déchirement d'un côté comme de l'autre. Un départ rempli de larmes, des souvenirs pleins la tête! Des moments inoubliables mais tellement courts ... J’espère revivre tous ces moments au mois de Juin (normalement !) et en profiter encore plus. Il y aura toujours cette chanson qui fera ressurgir ces moments inoubliables. J’entendrai toujours leurs petites voix crier « Tata Pauline », ou bien me chuchoter « tu es ma kota ». Il y aura toujours ces photos pour revoir leurs visages plein de vie gravé dans ma mémoire. Il y aura toujours leurs sourires et tous ces mots gravés dans mon coeur. Et j'espère que l'association "Deïdo" que je suis en train de monter prendra de l'ampleur pour Eux, pour leur bonheur qui fera le mien.







C'est plus qu'un manque, plus que de l'amour, c'est plus fort que tout ...
Ils me manquent un peu plus chaque jour. Chaque jour je ne cesse de penser à eux, c'est tellement dur .. Ils m’ont complètement changée, ils ont changés ma vie et c’est ça qui m’a aider à avancer.
C'est plus fort que beaucoup de choses, c'est un sentiment inexplicable ...






Je tiens tellement à vous mes Camerounais ...
Je ne vous oublies pas, et je vous remercie encore pour tout ce bonheur

C'est si peu dire que je vous aime <3

dimanche 13 décembre 2009



- BREIZH -

Il y a deux races sur Terre : Les Bretons et ceux qui rêvent de l’être.
Je n’ai jamais rêvé de l’être car c’est MA Bretagne qui fait que je suis moi aujourd’hui. Et pour RIEN au monde je ne la quitterai parce qu’elle représente pour moi trop de choses & que j'en suis trop fière ! Oui c’est con d’être aussi bornée au sujet de sa propre région mais il faut le vivre pour comprendre. Parfois j’aimerai faire ressentir ce « p’tit truc » qui fait qu’on s’y sent tellement bien mais il m’est difficile de trouver des mots appropriés parce que c’est en moi depuis toute petite ! Oui on a des forts caractères, parfois beaucoup de mal à se faire comprendre par notre propre parler, mais ça c’est typique, c’est ce qui nous différencie et ça ne changera jamais. Eh oui, combien de fois on nous a regardé avec des yeux exorbités lorsque nous disions que vous faisions l'essence, cela parait normal chez nous mais ailleurs c’est le fou rire assuré de l'assemblée.
La Bretagne est pour moi, le plus bel endroit qui puisse exister tant par ses paysages magnifiques, son calme, sa douceur, ses spécialités culinaires, & surtout ses habitants que l'on qualifie comme accueillants et chaleureux (oui, oui).
Qui n'a jamais manger de beurre salé en Bretagne ? Qui ne connaît pas les crêpes et galettes Bretonnes, le kouign Amann, les caramels au beurre salé & toutes les particularités & traditions de cette région ?




Ici comme partout, tu sais que tu es breton et pas français quand ...

- Tu sais qu'en Bretagne aussi il y a du soleil =)
- Pour toi, faire des crêpes ça ne s'arrête pas au Mardi-gras.
- Tu dois épeler ton nom et ton adresse à toutes les autorités administratives (ou toute personne hors région) en ajoutant en souriant'Et oui, c'est breton' si la personne en face de toi ne t'as pas déjà fait la remarque...
- Tu n'as jamais payé une autoroute pour aller d'un bout à l'autre de ta région.
- Tu mets des « quoi » à chaque fin de phrase.
- Il ne te viendrait pas à l'idée de prendre du poids sans que ça ait du goût(autrement dit, manger du beurre pas salé).
- Tu sais que la Cornouaille c'est pas qu'en Angleterre.
- Tu sais que l'on ne parle pas de la même pluie selon que l'on dise qu'il « crachotte » ou qu'il « pleuviotte »
- Tu ne doutes pas que dans Ille et Vilaine, « Ille » prend 2 L.
- Tu sais que le beurre salé se marie très bien avec la confiture sur des tartines (si, si) & tu n'aimes pas le beurre doux.
- Tu ne trouves pas que les noms de ville en Plou-quelque chose, c'est barbare ou rigolo.
- Aller à la mer, ça n'a rien d'extraordinaire : c'est jamais à plus d'une heure de route, de toute façon...
- a moitié des gares de ton coin sont des gares terminus.
- Tu sais ce qu'est un korrigan.
- Tu sais que la chanson 'la tribu de Dana' de Manau n'est pas une traduction de l'original d'Alan Stivell, mais que seul l'air a été repris (pour les incultes, la chanson originale est 'Tri Martolod')
- Tu sais qu'il faut éviter les voitures avec des volants à droite qui envahissent ta région au mois de juin/juillet, parce que les grands-bretons savent pas conduire du bon côté de la route, mais on leur pardonne parce qu'ils ont un bon levé de coude.
- Acheter tes huîtres au Leclerc du coin ne te viendrait pas à l'idée puisqu'on peut aller les chercher sur les rochers.
- Tu sais ce que c'est qu'un coefficient de marée.
- Tu sais que Belle-Ile en Mer, c'est pas seulement une chanson.
- Pour toi, se faire réveiller par le cri des mouettes, ça n'a rien d'exotique ou ça ne sent pas les vacances : c'est tout les matins.
- Tu vérifies avant d'aller te baigner 'à quelle heure elle est haute'.
- Tu sais que les briochines ne sont pas une marque déposée de chez Pasquier.
- Tu sais ce qu'est une école Diwan.
- Tu connais et utilises l'expression 'faire une échelle dans son collant' et 'J'ai pris un shampoing' autant que toutes les autres expressions typiques.
- Tu sais que les noms de famille 'Le- [quelque chose]' n'ont rien de péjoratif : ce sont juste des noms de famille.
- Tu sais que si tu veux voyager à l'étranger, il faut au moins traverser la France ou prendre le bateau.
- Tu sais qu'une goélette c'est pas le petit du goéland.
- D'ailleurs tu sais faire la différence entre la mouette et le goéland.
- Tu sais que le vrai cidre, c'est du brut, et que c'est un des rares trucs que les normands savent faire.
- Les gens te demandent toujours si tu parles breton, alors qu'en fait le seul mot qui te vient à l'esprit c'est toujours kenavo.
- Ils s'étonnent que t'aies l'ADSL chez toi et que ta mère portes pas de coiffe... d'ailleurs, as-tu déjà vu une bretonne porter une coiffe ?
- Tu ricanes quand les gens demandent 'c'est quoi la différence entre les crêpes 'froment' et 'blé noir' ?'
- Tu sais que partout où tu iras dans le monde tu trouveras des compatriotes.
- Ton Gwenn Ha Du (le drapeau Breton pour les nons Bretons ;) ) t'a suivi dans ton émigration.
- Tu râles tout le temps sur ta région mais quand tu la quittes tu clames haut et fort ta fierté bretonnante.
- Le Fest-Noz c'était un peu ton bal des pompiers à toi et tu sais danser la danse Bretonne.
- Tu sais que la mer n'est nulle part aussi belle !
- Tu es le seul à apprécier le vent, la pluie et surtout les tempêtes avec leurs énormes vagues qui se fracassent sur les rochers ...
- Tu sais ce que c'est qu'un biniou, une bombarde ou un cercle ....
- L'été,dès qu'il pleut, tous les touristes (parisiens surtout, désolée Leslie =$) mettent des cirés Guy Cotten jaunes avec des bottes, et toi, tu es en short...
- Quand tu quittes la région... Tu as l'impression d'être à l'étranger !
- Tu ne dis pas « village » pour dire « bourg » car tu sais faire la différence entre un village, un hameau et un bourg.
- Tu sais que le Breton n'est pas un patois, mais une vraie langue.
- Tu sais que les Gras de Douarnenez ne sont pas de morceaux de lard !
- Tu sais ce que veut dire un pochon ou une cuche.
- Une tempête pour un parisien, c'est une brise pour toi.
- Tu grognes devant la météo et surtout devant le présentateur qui dit « en Bretagne ENCORE de la pluie ».
- Tu dis des festou-noz et non pas des fest-noz, car oui, le breton a un pluriel.
- Une crêperie bretonne hors de la Bretagne, ça te fait peur.
- Tu sais qu'en cas de vent et plui, sortir ton parapluie ne sert à rien, il ne tiendra pas.
- Tu sais ce qu'est un « chouquin ».
- Quand tu pars au sud, ça correspond à Concarneau ou Bénodet, voir Quimper !
- Tu parles en moyenne trois fois plus vite que la moyenne des français encoupant les fins de phrase en -ble (ex : impeccab', pas croyab', met latab'). Parce que ouais on m'dit souvent que je parle trop vite mais j'suis pas Bretonne pour rien =).
- Si tu sais que baragouiner vient de « bara gwin » (du pain et du vin).
- Tu utilises régulièrement des expressions comme : prendre les ribines,aller en riboule, prendre des louzoux, avoir les cheveux qui partent adreuz ou en distribill, être dans le lagen, à bloc Jean-Floc'h...
- Quand il y a grande marée et qu'il pleut, tu marches pas le long des remparts de la grande plage de Saint-Malo, et même pas sur le trottoir d'en face.
- Tu ne vas pas sur les jetées te promener quand il y a un avis de tempête.
- Tu arrives à te baigner dans une eau à 17 degrés en disant aux autres qu'elle est bonne.
- Tu sais la différence entre une cornemuse et un biniou.
- Quand tu es dans le Sud et qu'il pleut, tu es fier et te met sous la pluie qui te manque...
- Tu navigues hiver comme été.
- Dévorer un Kouign amann ne te fais pas peur & tu adore ça !
- Quand tu rentres de voyage, tu passes le panneau 'Degemer Mat' ( = bienvenue) à l'entrée en Bretagne : Ca veut dire que t'es bientôt rentré =)
- Si tu t'es deja baigné sous la pluie en prétendant qu elle est meilleure commme ca alors que les touristes se promenent avec leurs cirés et bottes jaunes Guy Cotten.
- Si tu as essayé de comprendre tes grands parents parler breton devant ton bol de soupe.
- Si tu sais prononcer Rostrenen et Bonen
- La première chose que tu fais quand tu rentres de l'étranger, c'est manger du pain-beurre ou des patates.
- Tu passes 3 heures à chercher du beurre salé au supermarché dès que tu dépasses Nantes.
- La premiere chose que tu dis à tes parents quand tu pars en Polynésie c'est 'cool, ici on mange du beurre saléééééééééé !'
- Tu te retrouves toujours entre bretons et autres celtes, peu importe où tu te trouves dans le monde. Eh oui, les Celtes sont de grands voyageurs mais recherchent toujours leurs racines ! En plus, on sait que tu es Breton, parce que tu le clames haut et fort à qui veut l'entendre.
- Les Vieilles Charrues, c'est pas que quelque chose qu'on attache derrière un tracteur, mais c'est surtout le pélerinage de la 3ème semaine de juillet que tu attends toute l'année !
- Lorsqu'on te demande si tu supportes le PSG ou l'OM, tu réponds :
'Ni l'un, ni l'autre. Moi je supporte Les Merlus, Rennes, FCN, Brest ET l'En avant Guingamp !
- Si lorsque tu es muté en région parisienne, tu restes immatriculé en Bretagne de peur de te faire passer pour un parigo. Et aussi parce que tu penses que tu n'y est que pour quelques années et que ça ne sert à rien de changer.
- Lorsque tu râles quand le présentateur météo se fout devant la Bretagne durant 80% de son speech.
- Lorsque tu parles à un type qui te connais pas et qu'il te dit : 'toi t'es breton'.
- Quand ça bouchonne derrière un tracteur tu sais qu'il faut remonter ta fenêtre.
- Tu préfères passer ton été sur les plages Bretonnes plutôt qu'à Saint-Tropez.
- Tu préfères ne pas manger plutot que de manger sans sel.
- T'as déjà fait un scandale dans un supermarché à l'étranger (l'étranger c'est quand t'as une autoroute pas loin) parce qu'ils avaient pas de beurre demi-sel !
- D'ailleurs t'as toujours pensé que le beurre sans sel (quand t'as su que ça existait !) c'était seulement fait pour graisser la chaîne de ton vélo.
- Tu sais faire la différentre un phare et le far.
- Si ça fait 4 ans que tu n'as pas vu de neige devant ta porte.
- Après le marché, tu vas boire un coup au bar breton.
- Après la plage, tu vas boire un coup au bar breton.
- Après le dîner, tu vas boire un coup au bar breton.
- Tu es bretonne quand tes potes 'étrangers/français' te disent 'alors la bretonne!!!' à la place d'un simple 'bonjour' et qu'ils te réclament des soirées crêpes parce que toutes celles qu'ils ont jamais mangé avaient un putain de goût de plastique...
- Pour toi, 'quatre-heures' signifie 'pain beurre' (demi-sel, le beurre, cela va sans dire...).
- Tu sais ce qu'est Lambé, dans la chanson de Matmatah ! (pour les non bretons : Lambé, diminutif de Lambézellec, est un quartier de Brest).
Tu sais que la devise de la Bretagne est 'Kentoc'h mervel eget bezan saotret'
- Tu regrettes de ne pas savoir parler breton, mais tu sais au moins chanter en breton, même si tu comprends pas les paroles (allez, au moins les classiques, quoi !).
- Tu t'es senti visé par à peu près toutes les phrases ci-dessus, et t'as même rigolé tellement c'est vrai...


Parce qu'en bref, être Breton, c'est être représenté par toutes ces quelques phrases et que j'en suis fière ! Mais n'oublions pas qu'en Bretagne nous avons aussi une façon de parler qui nous différencie plutôt bien des autres =).



Tu sais que tu es Breton mais tu l'es encore plus quand tu dis ...

- Faire l'essence/faire de l'essence = Aller à la pompe
- La cuche = Queue de cheval
- Liche = Alcool
- Un Ben = Pantalon
- Un Palto = veste
- Crêpe blé noir = Et non crêpe salée!!!!!
- Attraper le mal = Tomber malade
- Blanco = ben correcteur je crois !
- Lait ribot = lait fermente
- Où tu es rendu = où tu en es dans ton boulot
- Un poch = un alcoolique
- Une binouz = une biere
- Le bourg = le centre ville
- Tu manges comme une gouelle! = tu manges beaucoup
- Comment ksé = comment ca va ?
- Le crayon gris =... nexiste pas ailleurs!!!
- les ribines = petites routes, chemins
- Les routes à 4 grammes = petites routes sans flics
- Ca va avec elle/lui? ou comment que c'est avec elle/lui = comment elle/il va ?
- Il est pas tout seul !" ou "il est bien accompagné !" = il est bien saoul
- Souffler dans le biniou = Souffler dans le ballon (éthylotest)
- Cuici il tiendra pas la marée ! = Le type raide mort avant minuit
- Tupperware...
- Crêpes froment, crêpes blé noir = crêpes sucrées/salées (yen a qui disent galettes, pour les blé noir)
- Oyeïyeï = hou-la !
- Il fait frisket = il fait froid !
- Un "je vas je viens " = un aller retour
- "Le temps est parti pour rester" = il vaut mieux rester chez soi il risque de ne pas faire beau un bon moment !!! en bretagne ... ben entre 2 averses, il fait beau non ? =D
- Je suis allé que j'peux plus ! = Je suis trop fatigué !
- "Je suis au lit avec la grippe" : je suis malade en fait j'ai chopé la grippe !
- Les jeunes de nos jours quand ils sont partis c'est pour rester parce que quand ya eu trop il vaut mieux pas revenir = quand les jeunes partent en piste, ils restent dormir sur place, parce que quand ils ont mis plein leur nez, c'est dangereux de reprendre la route.
- Mais quand tu es à rentrer à patte sous la glaou, si tu cargues, c'est un coup à attraper la mort = mais si tu rentres à pied sous la pluie, si tu marche dans une flaque, c'est un coup à tomber malade … logique non ? =)
- Un cageot = une cagette
- Complètement beurrer = je suis saoul
- J'ai lâcher une galette = j'ai vomi
- On va guincher = on va danser
- Les frites sont craz' " : elles sont croustillantes quoi !
- Drapeau gwen ha du : Drapeau blanc et noir = Drapeau breton
- N'allez pas faire du café frais, du réchauffé ira trés bien avec moi ! = Ne refaites pas du café, l’ancien sera très bon pour moi !
- Cui-ci est propre !! = ce type est bourré
- "Qu'est c'qu'on graille ce soir?" = qu'est ce qu'on mange ce soir?
- Viens boire un coup de cid'= viens boire un coup de cidre, oui le breton evite la prononciation du "dre" en fin de mot vingt quat' = vingt quatre!!!
- Qu'est-ce qu'il baraguouine ? = qu'est-ce qu'il dit ?
- Je vais donner un coup de lave pont= un coup de balai = passer le balai
- Mettre à la jaille = Mettre à la poubelle
- J'ai filé mon collant" ="j'ai fait une échelle à mon collant
- Un manche-à-couille : un bon a rien !!
- Il a mis dans son col et il est tombé dans l 'quai. = il a trop abusé de boissons alcoolisées et a fini sa soirée dans l'eau du port qu'il fréquentait.
- Fermer la lumière = éteindre la lumière.
- On n'est pas rendu! = On n'est pas arrivé
- Arsouiller = en faire de manière excessive, trop boire, rouler vite
- Aller a la baille : se baigne
- Au bercail = maison ou lit
- Cuici il a viré drôle! = changement de bord ou fin saoul ou devenu fou
- Pas possib' que c'est!! = c’est pas possible
- Je suis raouet / rond comme une queue d'pelle /ouh la y'a du gite = je suis saoul bien sur!!
- Allez viens on va boire une tasse espèce de gros raisins = On va boire un verre alcoolique
- Quelle heure qu’il est ? = Il est quelle heure ?
- Choukin/Choukine = Racaille/lascard
- Un bec braz = une grande gueule
- Tailler la route = s’en aller
- Ca douille = ça fait mal
- Une goulée = une gorgée de n’importe quelle boisson
- Tu prends un jus ? = Tu viens prendre un café?
- Un pekno = un paysan mais expression plutot pejorative != pauv'mec
- Partir en piste, faire la chouille, partir en bringue = faire la fête
- Oh gast, çuici a 'trappé des misères ! = oh putain, tout ce qu’il lui arrive comme soucis
- Faire du Reuz = faire du bruit ou foutre le bordel
- C'est marée basse = mon verre est vide
- A la revouillure = A bientôt
- Un pochon = un sac plastique
- Barrique à pattes = quelqu'un qui boit beaucoup
- Ventre à pattes = quelqu'un qui mange beaucoup
- Il est coco/crotik/ elle est cocotte ! = il/elle est mignon/ne
- A une queue de vache près = à deux doigts près
- Baragouiner = parler dans sa barbe, en gros on comprend rien de c'que tu dis !
- Lipper son assiette = lécher car c'est TELLEMENT bon .... =D
- T'es rendu ou ? = ou tu en es dans ton travail?
- Prend ton couteau pour manger avec..., mon mignon = prend un couteau pour éplucher, c'est plus facile, mon petit !
- Pigner = pleurer
- Tizer = Boire (de l'alcool biensur ;) )
- Morfale = un glouton
- La salle d’eau = la salle de bain
- La bigaille = la monnaie
- Cuici c'est mis bras nu : il a enleve sa veste (son palto;) )
- Je marcha sur la plouz = je marche sur la pelouse
- J'tins la marée ! = Je tiens encore debout....
- A tire la rigot : n'importe comment

Voilà quelques expression Bretonnes que je pensais être utilisée partout mais y a forcément un moment où on s’rend compte que les gens nous prennent pour des fous et ne comprennent pas =). Il y en a tellement que je ne les connais pas toutes, et certaines sont différentes selon les villes mais celles-ci font parties de celles que j’utilise beaucoup. Je vous épargne du patois Breton =D.

On utilise aussi beaucoup de proverbes comme:
- Avoir les dents du fond qui baignent : avoir envie de vomir tellement j'ai bu
Si le goeland se gratte le gland c'est signe de mauvais temps, si il se gratte le cul c'est pas bon non plus
- Si tu pisses contre la tempête, tu mouilles tes chaussettes
- Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer
-bière du matin réveille le marin
- Horizon pas net,reste a la buvette
- Quand on voit pas Sein, c'est qu'il pleut. Quand on voit Sein, c'est qu'il va pleuvoir.
- Dormez bien dormez plein
- Quand un verre est plein on le vide Et quand il est vide on le plaint
- On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin
- Si l'alcool vous gène dans le travail arrêtez le travail
- Boire au volant c'est pas bien Faut boire a la bouteille
- L'alcool tue lentement M'en fous je suis pas presse
- Qui boit sans soif vomira sans effort
- Vaut mieux être bourré que con, ça dure moins longtemps
- L'eau est un liquide si corrosif qu'une seule goutte suffit pour troubler le pastis
- La sobriété est une hallucination due au manque d'alcool
- Boire ou conduire : il faut choisir... choisir de boire c'est bien se conduire
- En rentrant au port, le rouge est à babord, le vert est à tribord, le verre de rouge est à ras bord
- Il faut boire avec modération, mais gast c'est qui ce modération ?
- L'alcool est ton ennemi. Mais fuir l'ennemi c'est lache !
- On est pas venus là déguisés en feuille de chou pour se faire bouffer le cul par des lapins (proverbe de pistard)
- Dieu a inventé l'alcool, pour que les Bretons ne soient pas les maître du monde"
- un breton c'est comme un sac: ça tient debout que quand c'est plein!


Et ne pas oublier qu’en Bretagne on n’a pas de problèmes d’alcool mais on a souvent soif ;)

mercredi 9 décembre 2009

« Ca fait pas longtemps donc tu vas vite l’oublier ». J’aime ces réflexions qui ne font que t’enfoncer. Biensûr ça paraît tout de suite plus simple vu comme ça. Mais ça ne l’est pas. Oui j’ai envie d’avancer, poursuivre mon chemin, reprendre le cours de ma vie mais ça n’se fait pas comme ça, quand et comme on le veut. Se montrer forte, sourire, répondre aux autres à longueur de journée « c’est pas grave un de perdu, 10 de retrouver » et les entendre vous répondre « Oui t’as bien raison » tout en sachant qu’ils ne voient pas combien ça vous crève le cœur, combien ça fait mal, et surtout se rendre compte qu’ils ne savent pas que seule vous n’y arrivez pas, que les larmes sont bien trop présentes. J’arrive pas à comprendre, j’arrive pas à réaliser, j’ai mal, c’est simple non ? J’suis montée tellement haut et ma chute a été si rapide que j’me suis écrasée. Plus aucune sensations, plus aucune confiance, vide de tout sentiments. Il y a des choses que l’on n’oublie pas, et il en fait parti. Le temps peut-être m‘aidera, je sais pas. Ou j’apprendrai à faire avec.

mardi 1 décembre 2009


Je n’ai jamais vraiment parlé de ce que je ressentais quant à l’absence de mon père. Ni à mes proches, ni à mes amis. En faite, ça me crève le cœur. Je n’ai rien oublié & je n’oublierai jamais. Je vis avec tout simplement. J’en souffre énormément, un fort sentiment de culpabilité me suit chaque jour mais j’essaies de puiser ma force dans ces faiblesses et ces doutes pour ne rien laisser paraître de mes souffrance. Par respect pour ma mère, je ne montre rien. C’est ma souffrance et non la sienne. Alors j’attends d’être seule afin de laisser libre court à ma tristesse. Depuis tout ces faits, je cours, je tombe & me relève. J’essaie de croire en moi, mets un pieds l’un devant l’autre, trébuche, retombe, et reste parfois à terre. Y’a des jours où j’me sens incapable de me relever, des jours où j’y arrive plus. Mais j’veux pas baisser les bras, j’veux pas me laisser abattre par la vie alors je laisse voler le vent qui souffle sur ma peine, je le laisse emporter tout mes maux et j’essaie de recoller les morceaux de mon cœur en me disant qu’un jour je pourrai oublier. Comment vous parler de lui en quelques mots sans utiliser de « pas assez » ou de « trop », sans sentir ma gorge se serrer, sans finir par pleurer. Chaque jour, ça me pèse, les blessures & la douleur qu’il m’a infligé ne guérissent pas. En cinq ans, il m’a complètement détruite et se détruit maintenant à son tour et putain ça fait mal de le regarder s’enfoncer et ne rien faire pour le rattraper, d’apprendre toutes ces choses et rester là à rien faire. La douleur, l'extrême, le combat, voilà ce qu’il représente pour moi et pourtant je me sens coupable de tant de choses, si vous saviez. L'âge et la vie m'ont rendu plus forte mais il reste toujours cette porte qui nous éloigne pas à pas ... qui fait que l'on ne se comprend pas et que je n'arrive pas à saisir le sens du mot « papa ». J'ai cherché au plus profond de moi, dans les images de mon passé mais je n'y ai rien trouvé. Je ressens parfois ce sentiment de jalousie quand je vois certaines de mes amies si complices avec leur père. Oui je les envie. J'ai dans le coeur un vide immense depuis qu'il n'est plus là, depuis que je considère ne plus compter pour lui. Les souvenirs d’enfance reviennent sans cesse mais je tiendrais, et j’arriverai à me convaincre que je vis pour moi et non pour lui. J'vais essayer de prendre un autre chemin, différent du sien même si ça fait mal. On a tous un combat à mener en sois, alors j’apprends à relativiser, en acceptant les parties négatives de tout un chacun. Je crois que tout ce vécu m’a appris à combiner l’absence des uns, et la présence des autres. J’ai eu le droits à des versions différentes mais je n’ai toujours pas trouvé de réponses à mes questions. Je ne désespère pas mais j’attend. Avant ces cinq années de souffrances, de cauchemars, j’ai eu la chance d’avoir une enfance remplie d’amour alors je fais en sorte de ne pas l’oublier. Aujourd’hui j’essaie de garder le meilleur afin de me constituer ma propre histoire & ça même si le pire est en train d’arriver.

Si un jour on me demande ce que je veux faire plus tard, je répondrai toujours t'aimer.
Tant besoin de toi dans ma vie.