dimanche 27 mars 2011

J'ai trop peu connu la valeur du mot "Aimer". Mais je n'ai jamais su dire ce que mon coeur désire car je parle en silence. J'ai l'impression d'avoir louper des tas de trains et pourtant j'suis toujours restée sur le quai. A attendre & espérer. Moi j'attendais mon tour, contre le vent. Mais quand le vent souffle, il emporte tout. & je vois les choses m'échapper des mains. Il ne reste que de simples souvenirs : ces instants de bonheur & ton tout premier regard posé sur moi. A présent, tout ça est loin, et mon coeur te fais la manche. J'ai vu en toi des choses auxquelles je ne croyais pas. C'est vrai que dans tes yeux, l'avenir était beau. C'est vrai que dans tes mots, je me promène dans un bel ouvrage. On nous a donné la chance d'avancer dans la même direction mais trop de choses en jeux. Tout est bien réel. Le risque est là, dans chaque décision. L'histoire se perd.

Je perds mon sens. Je n'veux plus tourner de pages. Je n'veux plus subir. Alors je forge mon sourire quoiqu'il arrive.

Dis-moi au moins que j'te manque.

mardi 14 décembre 2010


MAMIE ( L )

Les grands-mères n'ont rien à faire, elles n'ont qu'à être là. Quand elles nous amènent en promenade, elles marchent lentement à côté des belles feuilles et des chenilles. Elles ne disent jamais: «avance plus vite, dépêche-toi».
En général, elles sont grosses, mais pas trop, pour pouvoir attacher nos souliers.
Elles savent toujours qu'on a besoin d'un deuxième morceau de gâteau ou du plus gros. Une vraie grand-mère ne tape jamais un enfant, elle se met en colère en riant.
Les grands-mères portent des lunettes, et parfois, elles peuvent même enlever leurs dents. Elles savent être sourdes quand il faut pour ne pas nous gêner quand nous sommes maladroits.
Quand elles nous lisent des histoires, elles ne sautent jamais un bout et elles n'ont rien contre, si on réclame la même histoire plusieurs fois.
Les grands-mères sont les seules adultes qui ont du temps. Elles savent faire les gestes qui fait du bon quand on a mal. Elles ne sont pas aussi fragiles qu'elles le disent, même si elles meurent plus souvent que nous.

Tout le monde devrait essayer d'avoir une grand-mère, un vraie.
Parce que c'est quand on les perd qu'on se rend compte à quel point elles peuvent nous manquer.

lundi 13 décembre 2010

Shoulala ( L )




A chacune de tes larmes, j'essaierai d'être là & je mettrais de l'espoir pour toujours sur tes peines.
Dans chacun de tes silences, j'essaierai de lire au fond de ton coeur, j'essaierais d'effacer tes peurs.
Si tu as besoin de moi, je te tiendrais la main, je te ferai voir le monde à travers mon regard.
Quoique tu fasse, où que tu sois, je serai là, tu sentiras ma présence à chacun de tes pas.
A chaque faux pas que tu feras, je tomberai à ta place.
Je serais là pour t'écouter, apaiser ta douleur & t'offrir une vie idéale, sans peine et sans mal.
Je t'offrirai un monde où tout ira bien, où tu seras jamais seul tu manqueras de rien.

A chaque pas que tu fais, je crois en toi.


Pour elle je décrocherai la lune, pour elle je ferai n'importe quoi, pour elle je donnerai tout.

Elle est mon petit bout de paradis <3

dimanche 5 décembre 2010

Je connais mon passé, il est bien trop présent dans ma vie. Je constate mon présent & j'ai peur de mon futur. Je vais où, je fais quoi ? Ais-je fais les bons choix ? Ais-je le droit de tout lâcher comme ça, si proche du but ? Manquer de confiance en sois, douter de tout. Se retrouver perdue au milieu du chemin & ne plus savoir quelle direction prendre. Savoir que l'on va faire une connerie mais le faire quand même et foncer droit dans le mur. J'cris souvent ma peine & ça fait chier pas mal de monde. Mais finalement, ça permet de voir les personnes qui sont réellement sincères et se préoccupent de votre situation. Pour moi, l'amitié n'a pas de prix, c'est la chose la plus précieuse que l'on puisse posséder & pourtant elle me déçoit de plus en plus. La solitude devient encore plus présente & ça fait mal au coeur. Les souffrances s'accumulent, ça vous tombe dessus alors que vous n'attendez rien. L'écriture devient le seul échappatoir mais ne résoud rien. Alors il est où le remède ? Elles sont où les réponses à toutes ces questions ? Plus aucune envie de continuer, envie de tout lâcher: formation, stage. Effacer ce tableau noir et repartir à zéro. Autre part. Mes rêves & mes espoirs ne sont plus qu'éphémères après lesquels je cours sans cesse. Je porte le poids de mes erreurs au prix d'un combat acharné & prolongé, trop souvent émaillé de rechutes qui me fatiguent & me détruisent.

mardi 25 mai 2010


Elle disait : "J'ai déjà trop marché, mon cœur est déjà trop lourd de secrets, trop lourd de peines". Elle disait: "Je ne continue plus, ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu, c'est plus la peine". Elle disait que vivre était cruel, elle ne croyait plus au soleil et même les sourires lui faisaient peur. C'était l'hiver dans le fond de son cœur.
Elle, c'était moi. Mais j'ai évolué, j'ai grandis, j'ai encaissé les coups et j'ai tiré une leçon de chacun d'entre eux. On apprend à se battre avec le temps, à profiter du peu de bonheur qui nous est offert en se disant que la roue tourne, que dans quelques temps ces années de combat quotidien ne seront qu'un souvenir. L'absence d'un père est quelque chose qu'il faut vivre pour le comprendre. Le déni, le dégoût, la déception, la honte, l'oubli, de simples mots qu'il me fait vivre chaque jour. Et pourtant l'amour est plus fort que la haine. Y a pas de chance, pas de malchance, on appelle ça la vie. L'amour est mon trône et c'est pour ça que je ne pourrai jamais le laisser tomber, même si je lui en veux pour toute cette souffrance.
Très cher papa, je vais te parler avec mon coeur. Sans haine. Même pas une arrière pensée. Juste un bilan depuis ton départ en 2008. Papa je t'aime tu sais, je me demande si cela est réciproque parfois, mais tu as déconné. Tu as tout foutu en l'air, ta vie de famille et ta santé. Mais à certains niveaux, on ne part pas papa, une famille est bien plus forte que ça. Tu as refusé le combat que tu croyais perdu d'avance. Tu m'as détruites intérieurement papa, complètement. Mais ça, je me dois de le cacher, trop de fierté pour l'avouer aux autres. Seulement j'y pense chaque jour. Papa, j'aurais voulu partager avec toi tant de choses. Papa, j'aurais voulu que tu lises ma dernière lettre à sa juste valeur. Tu étais l'unique à détenir le pouvoir du retour. Et la douleur de maman fût tout aussi grande.
Blessée par ton absence, pourquoi tu n'es pas là papa ?
J'aurais aimé que ma plume soit plus légère comme j'aurais aimé que ma douleur quotidienne le soit. L'absence, un trop plein de maux.

lundi 24 mai 2010


Je donnerais tout par amour. Quoi de plus beau que d'être dans les bras de la personne que l'on aime et qui nous aime en retour ? Quoi de plus beau que de sentir l'odeur et la chaleur du corps de cette personne ? Un sentiment qui ne s'explique pas mais qui se vit chaque jour. Quelque chose de fort. Vivre sans aimer n'est pas réellement vivre. Seulement l'amour et la souffrance sont liés, c'est paradoxal, & voilà pourquoi je n'aime pas cette sensation malgré le fait d'en avoir besoin, comme tout le monde. Je n'aime pas ses conséquences et ses plaies qui, trop peu de fois, se referment. Parce qu'après c'est tellement dur de faire semblant d'avoir oublié.
"Ne jamais donner d'amour à une personne qui n'en mérite pas..." Oui, mais comment être sûre que celle-ci ne nous en donnera pas? Comment être sûre que cette personne n'en mérite pas? Je ne veux plus de cette amour qui fera toujours souffrir, celui qui engraine tant de haine & que l'on ne comprend pas.
Le bonheur est à portée de main. Oui, il est bien là, face à moi. Ce p'tit bout d'homme. Je veux, grâce à Lui*, vivre chaque jour sans penser au lendemain mais je pousse trop fort la porte de mes rêves qui laisse place au réel. Je cherche la joie dans son regard depuis qu'il* est là & c'est dans ses yeux que je trouve tout ce bonheur.
C'est pourquoi j'aimerais qu'il* s'accroche à mon coeur, aussi fort que je me suis accroché au sien.
L'aimer et me sentir vivante à travers Lui. Ma tendre image du bonheur.

vendredi 19 février 2010

Ces simples minutes m’ont rappelés un lourd passé, un lourd secret gardé depuis des années. Ce secret qui me détruit à l‘intérieur. Alors oui j’ai pris sur moi, malgré tout. Mais plus les jours s’écoulent et moins je me sens capable de rester dans le déni plus longtemps. Et pourtant, je n’ai pas envie de désorganiser cet équilibre familial que j’ai construit en essayant «d’oublier», de «tourner la page». On a beau «essayé» mais cela vous rattrape toujours. La souffrance est là et je ne peux pardonner. Peur, colère, mépris, souillée à vie, sont les simples sentiments que j’éprouve désormais. Tous ces maux ne sont que l’hémorragie de mon âme. On dit parfois qu’il faut se panser en changeant sa propre façon de penser. Mais comment y parvenir quand on s’autodétruit? Parce que la haine de soi & la haine de l’autre sont toutes les deux destructrices. Certains ne comprennent pas pourquoi tant de souffrance pour une personne qui n’est pas plus à plaindre qu’une autre. Mais j’aimerais tellement pouvoir leur dire tout ça, leur confier ce secret qui est devenu mon véritable ennemi. Je ne peux pas trouver de mots pour expliquer cette souffrance qu’on m’a infligé. Je dirais simplement que c’est une mort spirituelle et psychique. Un refus de revivre, de naître à nouveau. Oui, c’est ça je crois. Les termes sont tout à fait appropriés.
J’ai appris le combat en cultivant la haine, mais ces dernières années, pour des raisons que j’ignore encore, je fuis en cherchant à oublier, en m’endurcissant pour ne plus souffrir, en me repliant sur moi-même, en devenant insensible, de manière à ne plus ressentir ni émotions, ni désirs.
Bien sûre que oui je souris chaque jour, parce qu’il le faut. Mais le problème est bien là. Je crois maîtriser cette souffrance pour éviter de rechercher la guérison de mon être.
Mais je cherche à le faire ce pas vers la guérison et c’est sans doute le plus difficile à franchir.
Alors je me dois d’être forte. Envers & contre tout.